Viva Technology : inspirer la relève entrepreneuriale

Par Élise Fiola, journaliste en déplacement à Viva Technology et soutenue par LOJIQ

Grâce au soutien offert par LOJIQ – Les Offices jeunesse internationaux du Québec, 9 jeunes entrepreneur·es ont pris l’avion en direction de Paris dans le cadre de l’Année de l’innovation franco-québécoise. Durant la semaine du 11 juin ils ont assisté à l’un des plus grands rendez-vous technologiques à l’échelle internationale, Viva Technology (VivaTech).

Regroupant de grandes entreprises aussi bien que des jeunes pousses, cette rencontre permettait à tous les partis de présenter leurs différents projets. Bien que l’on pouvait s’attendre à la présence de certains grands noms tels que Google, Meta et Amazon, d’autres représentants qui sont tout aussi importants dans leurs branches respectives y ont présenté de surprenantes innovations technologiques.

Passant par le domaine des arts, du bien-être, du tourisme, de l’automobile, du sport et bien plus, les présentations épataient par leur originalité. En tant que visiteur·euse, on pouvait entre autres voir à l’œuvre un bras masseur robotisé, une imprimante à pâtisseries ou encore des installations mécaniques programmées pour servir de la bière ou du café. Chaque kiosque faisait la démonstration des résultats d’importantes avancées réalisées par des entreprises qui cherchent à offrir une expérience client toujours plus attrayante.

Parmi le public, la délégation de LOJIQ a su se frayer son chemin. Arrivé·es préparé·es, les membres avaient un objectif commun : retirer tout ce qu’ils pouvaient de ces rencontres inspirantes. Accompagné·es de Jérôme Abadie, collègue de la section française de l’OFQJ, leur séjour a débuté par une journée découverte où toutes et tous ont été accueilli·es par 2 entreprises parisiennes : Atomic Digital Design et Matrice. En apprivoisant les réalités de ces milieux, les jeunes entrepreneur·es ont pu poser leurs questions quant au fonctionnement et aux marchés.

Ces différentes rencontres ont amené la plupart des participant·es à créer des contacts. Certain·es se projettent déjà dans d’éventuels partages de connaissances et des possibles relations de mentorat. « On vient dans l’esprit de voir le marché et les opportunités qui peuvent se présenter à nous, explique Patricia Elvire Ndongbou, représente de Cora Robotique Inc. Essentiellement, notre but lors de ce séjour sera de réseauter, voir les possibilités en termes de partenariats et de financements puis s’imprégner des nouvelles tendances technologiques qui peuvent s’aligner à nos projets. »

Dès la première journée à VivaTech, les entrepreneur·es ont été impressionné·es par l’envergure de l’événement. À l’intérieur de ce microvillage formé d’îlots aux enseignes colorées, c’est avec enthousiasme et excitation que les participant·es se sont mêlé·es à la foule grouillant d’une station à l’autre. « Je ne m’attendais pas à ce que ça soit aussi impressionnant, admet Félix Laveault-Allard, designer graphique. On a l’impression qu’il reste toujours de nouvelles choses à découvrir. »

« Les entreprises qui étaient présentes travaillent dans des domaines variés, ajoute Hamza Moundai d’Osmose Technologies. Après, c’est à nous de cibler celles qui peuvent être pertinentes en fonction de notre projet. » Medhi Fichtali, représentant des Studios EdLive Inc attendait avec excitation au kiosque du Québec. C’est le lieu de rencontre qu’il a choisi pour donner rendez-vous à de potentiels investisseurs en amont de l’événement. Martin Belporo de Technologies Phista Inc., quant à lui, a profité de ce voyage à l’étranger pour rendre visite à de futurs partenaires qui ont développé un logiciel pouvant être utile à son projet d’entreprise permettant aux conducteur·trices de trouver facilement une place de stationnement en ville à l’aide d’une application mobile.

Chacun·e à sa manière, les jeunes entrepreneur·es ont su se tailler une place dans cet imposant événement. Meiqi He a même eu la chance de soutenir son cofondateur qui a présenté leur entreprise devant le public. En quelques minutes, ce dernier a résumé le fonctionnement de leur technologie et les objectifs de leur entreprise OpAI Innovations, visant à développer le premier système d’évaluation morphologique pour les chirurgies mammaires. Malgré qu’aucun acteur du domaine chirurgical n’était sur place au moment de la présentation, d’autres ont pu les rediriger vers des personnes-ressources afin d’établir différents contacts.

Après de longues journées de réseautage et d’échanges avec des entrepreneurs chevronnés, les membres de la délégation de LOJIQ sont plus inspiré·es que jamais. « Le plus gros du travail nous attend maintenant », souligne Medhi Fichtali, qui envisage son retour à Montréal. « On aura beaucoup de personnes à recontacter, anticipe-t-il. Mais cela demeure un beau problème ».

Ces quelques jours leur ont permis de bénéficier d’une véritable fenêtre sur le monde de la technologie et ses avancées à l’international. La compréhension de leur milieu s’est enrichie du parcours de leurs semblables.

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