9 décembre 2020
Annick participe au panel de femmes d’affaires québécoises du MRIF
Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de Code F. inc. et Déborah Cherenfant, présidente de la Jeune Chambre de commerce de Montréal, 2 anciennes participantes des programmes LOJIQ, ont pris part à la table ronde « Les femmes en affaires : levier incontournable pour la Francophonie économique » le 9 novembre 2020.
À l’occasion du 50e anniversaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault a échangé avec un panel de femmes d’affaires sur les enjeux relatifs à la relance économique pour les femmes de l’espace francophone, notamment en lien avec le contexte de la pandémie.
Annick Kwetcheu Gamo témoigne
Lors de cette table ronde, Annick Kwetcheu Gamo a cité LOJIQ qui avec ses programmes de mobilités lui a permis de vivre de belles expériences, d’élargir son réseau d’affaires au sein de la Francophonie. Elle témoigne aujourd’hui de l’importance du soutien de LOJIQ dans son parcours d’entrepreneure.
Pourquoi as-tu accepté de participer à cette table ronde ?
J’ai vraiment été surprise quand j’ai reçu l’invitation à ce panel, surtout quand j’ai vu qui allaient être mes co-panélistes et que j’ai su que c’était une invitation de Mme La ministre Nadine Girault. J’avais déjà eu l’opportunité de rencontrer la ministre lors d’une activité organisée par le MRIF et LOJIQ à l’occasion de la journée internationale de la femme (Lien article). Et j’étais vraiment honorée d’avoir reçu cette invitation de la part de son équipe. J’ai choisi de surmonter mon syndrome de l’imposteur et d’accepter cette invitation parce que le thème du panel (place de la femme d’affaires dans l’espace francophone) m’interpelle beaucoup, j’avais déjà eu à participer à des échanges sur ce sujet lors de la 2e conférence internationale des femmes de la Francophonie (en novembre 2017) et la 3e Grande Rencontre des Jeunes Entrepreneurs du monde francophone (en novembre 2019). À noter que ma participation à chacune de ces activités a été rendue possible, à chaque fois, grâce à LOJIQ.
Tu as souligné le soutien de LOJIQ : a-t-il été important dans ton parcours professionnel et personnel ? Si oui en quoi ?
LOJIQ a eu impact très significatif dans mon parcours personnel et professionnel. Ceci depuis 3 ans déjà. Ma 1re participation à une activité LOJIQ a été celle à la Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone ici à Montréal. Depuis, j’ai participé à plusieurs autres activités LOJIQ. On peut notamment citer La 2e Conférence internationale des femmes de la Francophonie, la Conférence de Montréal, la 3e Grande Rencontre des Jeunes Entrepreneurs du monde francophone en France, ou encore l’initiative “créativité entrepreneuriale en Francophonie” (avec le groupe 3737).
Toutes ces expériences ont été importantes pour mon parcours professionnel et ma croissance personnelle. Au travers de ces activités, j’ai pu faire des rencontres d’affaires et amicales, avec des gens du Québec et de l’espace francophone, qui durent encore aujourd’hui. Mon horizon des possibles (entre autres pour les opportunités d’affaires pour ma jeune entreprise) s’est élargi. J’ai pu partager mon expérience et mes points de vue avec des jeunes entrepreneurs, des hommes et des femmes d’action les plus influents au sein de l’espace francophone (et du monde). Bref, pour une jeune femme du Québec, cela n’a juste pas de prix! Et cela a été rendu possible grâce à LOJIQ!
Donc, pour tout cela, MERCI LOJIQ et à toute votre magnifique équipe pour tout ce que vous faite pour faire vivre ces expériences à la jeunesse québécoise.
Qu’est-ce qui a changé en cette période de Covid-19 ?
La question devrait être: qu’est ce qui n’a pas changé? Car partout où on regarde, rien n’est plus pareil. Il y a un consensus quant au fait que le monde post-covid ne sera pas le même que le monde pré-Covid. De mon bord, cette situation turbulente a été source de changement également. Mon entreprise est en train d’effectuer un pivot dans son modèle d’affaires et dans sa structure organisationnelle, ceci afin d’assurer sa pérennité. S’adapter ou mourir, dit-on? Cette période a aussi été source de réflexion et d’introspection. Ce qui aura mis en évidence et testé plusieurs de mes forces (et faiblesses) comme jamais auparavant. Ce qui a permis une croissance personnelle assez importante.
Aurais-tu un conseil pour les jeunes femmes entrepreneures qui nous suivent ?
Mon conseil? OSER! Tout simplement! Oser dire oui, quand une opportunité qui nous intéresse se présente à nous (même si on a peur et qu’on a ce fameux syndrome de l’imposteur), mais aussi oser dire non, quand une opportunité se présente à nous, mais qu’elle ne nous intéresse pas et/ou qu’elle ne correspond à où nous souhaitons nous rendre dans la vie. On comprend donc que la clé pour être en mesure d’oser c’est de bien se connaître (connaître ce que l’on veut, mais aussi, quelles sont ses limites). Et dans le monde actuel, ça aussi, ça demande du courage! Donc, mesdames, sachons oser!
Annick Kwetcheu Gamo, Fondatrice Code F.,
Spécialiste en éducation financière et santé financière
Revoir la table ronde
Pour revoir la table ronde « Les femmes en affaires : levier incontournable pour la Francophonie économique » le 9 novembre 2020.
Modératrice:
Sophie Lemieux, vice-présidente, Marchés institutionnels de Fiera Capital
Panélistes:
Monique Leroux, vice-présidente du conseil de Gestion Fiera Inc.
Déborah Cherenfant, présidente de la Jeune Chambre de commerce de Montréal – JCCM et entrepreneure
Souad Elmallem, associée exécutive de 6temik
Annick Kwetcheu Gamo, fondatrice de Code F. inc.
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