Laurence Boucher revient d’un stage professionnel dans un refuge pour animaux sauvages, en Thaïlande, en mai. Finissante au CÉGEP de Saint-Hyacinthe, l’étudiante en techniques de santé animale se dit encore plus engagée à l’égard de la cause animale depuis cette expérience.

Ton engagement personnel pour la cause animale a inspiré ton choix de carrière. Comment a évolué cet engagement depuis ton stage en santé animale à la Wildlife Friends Foundation de Thaïlande ?

Laurence Boucher – « Cette expérience a enrichi mon engagement envers la cause animale. Depuis mon stage, je suis plus touchée par les enjeux de conservation de la faune sauvage. Ce stage m’a aussi permis de développer une vision plus globale des conséquences des actions humaines sur l’environnement et sur les animaux.

Depuis mon retour de la Thaïlande, je suis plus engagée à faire une réelle différence dans le monde animal. Et dans un futur proche, je compte voyager à travers le monde pour faire du bénévolat dans les sanctuaires et continuer à faire du bénévolat au Miller Zoo. »

À l’issue de ce stage professionnel en santé animale à l’étranger, qu’est-ce qui a changé dans la préparation à ta carrière au service des animaux ?

L. B. – « Depuis mon stage, je me sens mieux préparée à entrer dans le monde de la santé animale. Car ce stage m’a permis d’apprendre à mieux me connaitre et à devenir plus débrouillarde. En étant à l’autre bout du monde, loin de ma famille et de mes amis, j’ai dû apprendre à m’adapter à un environnement rapidement. Le stage m’a permis de prendre plus confiance en moi et en mes capacités.

J’ai aussi appris à mieux communiquer, car nous devions travailler en grande équipe, ce qui est différent du contexte de laboratoire à l’école, mais similaire à la réalité en clinique. Ce qui a changé dans ma préparation est surtout le fait que ce stage a concrétisé le fait que je veux travailler avec de grands animaux exotiques, dont les animaux de zoo, par exemple. »

Dans la construction de ta carrière et en tenant compte de ton engagement envers les animaux, quels avantages trouves-tu à faire un stage en santé animale dans le cadre d’une mobilité internationale ?

L. B. – « Je trouve que l’avantage de faire un stage dans le cadre d’une mobilité internationale est de nous permettre de vivre dans un monde complètement différent du nôtre. Le fait d’être à l’étranger nous permet de nous adapter culturellement et nous donne l’occasion d’apprendre différentes façons de travailler, tout en nous épanouissant dans notre futur métier.

En faisant un stage à l’international, j’ai rencontré des personnes de partout à travers le monde. Ça m’a aussi permis d’en apprendre sur leur manière de travailler. Par exemple, dans l’équipe de vétérinaires, j’étais en équipe avec une vétérinaire d’Angleterre, qui m’a appris que dans sa clinique, les techniciennes en santé animale ne font aucune tâche de réceptionniste, contrairement à la majorité des cliniques au Québec, où c’est très fréquent.

Ce stage m’a aussi permis de prendre conscience de la chance que nous avons d’avoir les finances et la capacité de fournir des soins aux animaux sans l’inquiétude du manque de fournitures en chirurgie. Je me suis rendu compte que nos animaux avaient aussi la chance d’avoir une famille pour la majorité, et de ne pas être dans la rue, comparativement la majorité des animaux côtoyés en Thaïlande. »

Image du site www.lojiq.org

L'éléphante Boon Die, dont s'est occupé Laurence Boucher

Le soutien de LOJIQ pour les stages d'études à l'étranger

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