En 2024, l’OFQJ mettra l’accent sur l’accessibilité, la Francophonie et les défis climatiques

À l’issue de 2 jours de travaux, les administrateurs et administratrices de l’OFQJ recommandent de répondre plus finement encore aux préoccupations des jeunes de France et du Québec. Cette volonté devrait se traduire par une accessibilité accrue à l’OFQJ, par une valorisation de la coopération franco-québécoise et par la mise à contribution des jeunes au développement de pratiques durables dans les projets de mobilité soutenus par l’Office.

La 69^e séance du conseil d’administration de l’Office franco-québécois pour la jeunesse – OFQJ – s’est déroulée le 18 décembre, à Québec. Mme Élisa Valentin, sous-ministre adjointe aux relations Europe, Indopacifique et Affaires institutionnelles du Québec, et Mme Nathalie Nikitenko, cheffe de service, déléguée aux relations européennes et internationales et à la coopération à l’administration centrale des ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de France, en étaient les coprésidentes.

Elles ont entériné les recommandations des 19 administrateurs et administratrices de l’OFQJ présents au Domaine Cataraqui. Ces recommandations seront portées à l’attention des autorités de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de France, et de Mme Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.

Aux côtés des mesdames Nikitenko et Valentin, se trouvaient les secrétaires généraux Marianne Beseme, pour la section française, et Jean-Stéphane Bernard, pour la section québécoise. Tous deux ont pour mandat de mettre en œuvre, en 2024, les recommandations du conseil d’administration. Parmi celles-ci, notons trois recommandations qui concernent spécifiquement les candidates et les candidats à la mobilité France-Québec :

– Accroître l’accessibilité à l’OFQJ aux jeunes éloignés des circuits de la mobilité
– Valoriser, au sein de la Francophonie, l’expertise en coopération de l’OFQJ
– Répondre aux préoccupations des jeunes face aux défis climatiques

L’OFQJ entend accroître sa présence auprès des 18-35 ans qui sont les plus éloignés des circuits de la mobilité France-Québec. Pour ce faire, le conseil d’administration recommande de rendre les programmes de l’Office plus inclusifs et plus accessibles.

Ainsi, les secrétaires généraux devront élaborer des partenariats en vue de lever les freins psychologiques, logistiques, culturels, économiques et sociaux à la mobilité.

Dans le même esprit, les communications de l’Office feront la part belle à l’expérience OFQJ. Il s’agit ici de donner la parole à celles et ceux qui ont vécu la mobilité France-Québec pour permettre à d’autres jeunes de se projeter dans une expérience similaire.

« Personne ne pourra jamais accuser l’OFQJ d’immobilisme. L’organisme a toujours eu un pied dans le présent et l’autre, dans le futur », a déclaré le secrétaire général de l’OFQJ, M. Jean-Stéphane Bernard, lors de son allocution d’accueil.

Le conseil d’administration recommande de valoriser, au sein de la Francophonie, l’expertise en coopération de l’OFQJ. Levier pour le rapprochement de la jeunesse et pour la collaboration entre États membres de l’Organisation internationale de la Francophonie – OIF –, l’OFQJ peut être cité comme réussite de coopération internationale.

Des Jeux Olympiques d’été au Sommet de la Francophonie en automne, 2024 sera le témoin de nombreuses manifestations marquantes pour les Francophones et pour le monde. Pour plusieurs membres du conseil d’administration, c’est l’occasion de valoriser l’OFQJ comme institution d’excellence en matière de promotion des valeurs de démocratie, de respect des diversités culturelles et de respect des droits humains, chères à l’OIF.

Cette coopération bilatérale mérite d’autant plus d’être soulignée qu’elle a pour liant, une langue et le souci de sa préservation. « Le français, la Francophonie, c’est notre socle et notre ADN », a déclaré, Marianne Beseme, durant les travaux préparatoires à la séance du conseil d’administration.

Également en 2024, l’OFQJ souhaite davantage intégrer les pratiques durables et responsables au sein de sa programmation. Cette recommandation fait écho au trouble d’éco-anxiété de plusieurs jeunes et aux interrogations de certains quant à l’impact de la mobilité sur l’écologie.

Les secrétaires généraux Marianne Besème et Jean-Stéphane Bernard ont donc aussi pour mandat de :

– Développer des pratiques durables et responsables dans les programmes soutenus et proposés par l’Office
– Mettre à contribution la conscience sociale des jeunes dans l’identification de pistes de solutions et de pratiques durables dans les projets portés par l’OFQJ.

Ils étaient 6 jeunes de France et du Québec à s’être déplacés pour raconter leur expérience OFQJ aux décideurs de l’Office. La séquence jeunesse succède la séance officielle du conseil d’administration de l’OFQJ. C’est un moment fort attendu qui permet de mesurer l’impact de l’organisme dans la vie des jeunes, dans le développement socio-économique des deux sociétés et dans le développement de la relation unique et privilégiée entre la France et le Québec.

La séquence jeunesse 2023 a clôturé la rencontre du conseil d’administration dans une atmosphère empreinte d’espoir.

– Délégation québécoise –

Alexandre Boulay, étudiant à la maîtrise en bio-informatique

William Leclerc, entrepreneur en technologie agricole

Géraldine Saucier, artiste

– Délégation française –

Lily Da Costa, volontaire du Service civique

Eléonore d’Escrivan, étudiante en design

Guillaume Habert, coach sportif

Devant les coprésidentes, les membre du conseil d’administration, les secrétaires généraux et le consul général de France, ces jeunes ont dit avoir gagné en compétences personnelles et professionnelles grâce à leur mobilité outre-Atlantique.

« Mon expérience m’a permis de faire connaissance avec le public français et de prendre confiance en moi. Je me sens choyée d’avoir pu me présenter devant l’OFQJ pour parler de mon travail portant sur la culture (…) J’ai vraiment l’impression que tout le monde était là pour nous entendre et pour travailler main dans la main avec les jeunes », affirme Géraldine Saucier, qui a fait une résidence artistique à Limoges, en 2023.

Lors de la séance officielle du conseil d’administration, 19 membres étaient présents au Domaine Cataraqui, 5 étaient absents.

Section française

Représentant les pouvoirs publics :
– Christophe Castell, ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
– Frédéric Cholé, ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
– Loïc Hervé, Sénat
– Pascale Bordes (absente), Assemblée nationale

Représentant la société civile :
– Christophe Gaydier, Comité pour les relations nationales et internationales des Associations de la Jeunesse et de l’Éducation populaire
– Morgan Bougeard, Forum Français de la Jeunesse
– Claude Fournet, Union Nationale des Missions Locales
– Dominique Restino (absent), Mouvement pour les Jeunes et les Étudiants Entrepreneurs

Membres suppléants :
– Florence Dumontier, Pôle Emploi
– Nathalie Lanzi, Association des Régions de France
– Hélène Chapet, Agence nationale pour la Cohésion des Territoires
– Anne-Louise Mesadieu, Association internationale des régions francophones

Section québécoise

Représentant les pouvoirs publics :
– Samuel Poulin, ministère de la Culture et des Communications
– Sophie B. Lemay, ministère des Relations internationales et de la Francophonie
– Christina Vigna, ministère de l’Enseignement supérieur
– Chantale Morin, Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail

Représentant la société civile :
– Leattytia Badibanga, Les Pattes Vertes inc., Les Pattes Jaunes
– Patrick Hyndman (absent), Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
– Kim Fontaine-Skronski, Association internationale de science politique

Membres suppléants :
– Olivier Bertin-Mahieux (absent), Fondation Paul Gérin-Lajoie
– Lara Émond, Nordet & Co
– Julie Caron-Malenfant, Office de participation publique de Longueuil
– Marielle-Dominique Jobin, Centre des arts de Baie-Corneau

Enfin, pour l’exercice 2022-2023, l’OFQJ a soutenu 3 655 jeunes adultes. Cette statistique confirme la tendance de reprise de la mobilité France-Québec.