La collaboration entre l’OFQJ en France, le Bureau International Jeunesse et Les Offices Jeunesse Internationaux du Québec avec le soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et de la Région Occitanie a permis de réunir 30 jeunes engagés et porteurs de projets francophones. Venus de France, du Québec, de Belgique ainsi que d’Algérie, de Tunisie, du Togo, du Sénégal, du Bénin et du Burkina Faso, ils étaient au cœur des discussions autour des nouvelles dynamiques des tiers-lieux et ont eu l’opportunité d’échanger sur les similitudes et différences de leurs expériences, et de renforcer leurs compétences en matière de coopération et d’innovation.

L’événement « Faire Tiers-Lieux », organisé par France Tiers-Lieux, a fait son grand retour aux Halles de la Cartoucherie à Toulouse du 8 au 10 octobre en rassemblant plus de 1000 participants. Cette deuxième édition était centrée sur le « faire ensemble » et la « coopération » et avait pour objectif de réunir l’ensemble des parties prenantes afin de réfléchir ensemble à l’avenir des tiers-lieux et leur rôle dans la société.

Pour ces jeunes acteurs du changement, cette rencontre a représenté une chance unique de s’inspirer des initiatives locales et internationales, tout en apportant leurs propres visions et idées. Dans un monde en pleine mutation, les tiers-lieux se positionnent comme des espaces de transformation, favorisant des solutions collectives aux défis contemporains. Les jeunes francophones présents, engagés dans ces dynamiques, ont incarné l’esprit de coopération internationale indispensable à la construction d’un avenir plus inclusif et résilient.

Témoignage de Anabel Gagnon

Ma première impression de notre délégation, avant même l’ouverture officielle de l’évènement, a été très positive. J’ai particulièrement apprécié les activités brise-glaces, ainsi que les discussions et les ateliers de groupe, qui nous ont permis de mieux comprendre les motivations de chacun‧e et d’en apprendre davantage sur l’environnement de travail et le fonctionnement de nos collègues. Étant donné l’ampleur de la rencontre nationale, j’ai trouvé enrichissant d’apprendre à mieux se connaître et de s’échauffer sur l’univers des Tiers-Lieux avant d’assister à la programmation officielle. Cependant, j’ai trouvé que les premières activités de groupe étaient trop rapides et j’aurais pris plus de temps sur les temps de co-construction en groupe. J’ai également apprécié le fait que la programmation jumelait autant des activités sur le terrain (visites), des ateliers pratiques et des conférences. Je trouve qu’il était important d’avoir une balance entre les deux, car sinon cela devenait trop lourd d’assister uniquement à des conférences plutôt magistrales.

Mes principales motivations étaient de mieux comprendre le fonctionnement des tiers-lieux en France et de créer des liens avec mon milieu de travail dans une Maison de la culture, tout en nourrissant mon intérêt pour les projets intergénérationnels au Québec. Je souhaitais approfondir mes connaissances sur la définition des tiers-lieux et explorer la dimension de l’inclusion des personnes issues de l’immigration dans un tiers-lieux.

Je suis ressortie de cette semaine avec une grande source d’inspiration. Au départ, j’avais de la difficulté à bien comprendre la définition d’un tiers-lieu puisque ce n’est pas un mot qu’on utilise fréquemment au Québec, mais j’ai maintenant une compréhension plus claire de ce concept. J’ai également eu accès aux définitions non seulement celles de la France, mais aussi en Belgique et en Afrique. Lors d’une conférence, j’ai également eu un coup de cœur pour un tiers-lieux en France qui collabore avec de nouveaux arrivants afin de créer des initiatives pour et par la communauté qui permet de faciliter l’intégration et les échanges avec des cours de francisation, des activités communautaires, des résidences et plus encore. C’était exactement un type de tiers-lieux qui m’intéresse et j’étais heureuse de le découvrir.

Il était très pertinent de réaliser qu’il existe plusieurs liens entre les problématiques rencontrées dans les tiers-lieux au Québec et celles en France. Malgré la distance, on peut facilement constater que nous partageons des enjeux communs, et surtout dans le secteur culturel. Ensuite, pour mon intérêt aux projets intergénérationnels, j’ai noté plusieurs stratégies efficaces pour mieux collaborer avec les écoles, créer des liens entre des personnes d’âges différents, et organiser des activités à succès dans les tiers-lieux. J’ai également noté des approches pour accroître la visibilité et faire en sorte que les tiers-lieux restent des espaces inclusifs et accessibles. Finalement, j’ai réalisé à l’aide des nombreuses visites que certains tiers-lieux ne collent pas avec la définition que j’ai en tête, mais que c’est cette diversité d’opinions qui fait partie de l’enrichissement de l’expérience. Par exemple, selon moi, les espaces de co-working avec un abonnement par mois ne sont pas des tiers-lieux, mais pour certaines personnes c’est le cas.

Les environnements de travail des autres participants‧es m’ont beaucoup inspirée et m’ont fortement motivée pour mon avenir professionnel. De plus, en partageant entre nous les défis rencontrés dans nos tiers-lieux respectifs, chacun a pu s’entraider et partager des conseils pour mieux surmonter ces enjeux. Les rencontres interculturelles entre notre délégation ont également été un point fort de ce projet, car nous avons pu découvrir de bonnes pratiques qui se font à l’étranger.

Témoignage de Héloise Koltuk

J’ai été surprise par les moyens déployés et le grand nombre de participant‧es présent‧es. C’était aussi un événement plus institutionnel que ce à quoi je m’attendais avec la présence d’un certain nombre de politiques. Les Halles de la Cartoucherie était un espace parfait pour y passer 4 jours tant en termes d’accès à la nourriture, des espaces de travail, mais aussi des petits commerces comme la librairie et la fripe.

Mon principal objectif était de rencontrer des personnes de l’écosystème Tiers-Lieux et de faire du réseau. Le but étant à la fois de s’inspirer de bonnes pratiques et d’envisager des collaborations à plus ou moins court terme.
J’ai totalement atteint mes objectifs en rencontrant de très nombreuses personnes. En premier lieu, les personnes de la délégation avec qui nous avons eu un contact privilégié, mais aussi avec les organisations participantes lors des visites de sites, des conférences, des temps d’échange informels etc. Pour la data, je repars avec plus d’une trentaine de nouveaux contacts sur LinkedIn!

Je retiens un engouement certain pour le développement des Tiers-lieux en France avec un travail de plaidoyer très important au niveau institutionnel. Je retiens aussi le contexte politique et social très tendu en France avec des acteurs et actrices mobilisé‧es sur le terrain pour pallier les défauts de services publics. Au niveau personnel, je suis fière de pouvoir évoluer professionnellement dans cet écosystème très riche.

Oui, je suis convaincue que les personnes à qui j’ai pu parler d’Entremise sauront se souvenir de nos activités pour tout projet d’occupation transitoire ou d’immobilier collectif en lien avec le Québec. De notre côté, nous pensons réaliser une exposition de retours d’expérience pertinents et certains projets rencontrés ou sites visités feront certainement partis des exemples choisis.
De plus, j’ai même pu mettre en relation des personnes qui n’ont pas eu la chance de pouvoir se déplacer à Toulouse avec des personnes aux intérêts communs en France.

Témoignage de Simon Beaumier

J’ai été impressionné par la taille de l’événement et le nombre d’acteurs présents. Dès le premier jour, j’ai compris qu’il y avait un climat politique conflictuel qui allait teinter l’événement. Dans les différentes activités, on sentait une tension entre les diverses parties prenantes.

Ce qui était le plus intéressant pour les participants, c’était la diversité des activités incluses dans la programmation. Pour ma part, les visites de site et les ateliers pratiques ont été mes activités favorites. En dehors des activités officielles, le tiers-lieu éphémère permettait de faire des découvertes et des rencontres intéressantes.

Lors de mon arrivée à Toulouse, je m’étais fixé trois objectifs : trouver des pistes de solution pour transformer certains lieux d’événement en tiers-lieux éphémères, m’inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion et de ressources humaines des différents tiers-lieux présents pour améliorer mes milieux de travail, et m’inspirer des pratiques de cohabitation des tiers-lieux résidentiels afin d’améliorer le vivre-ensemble dans mon complexe résidentiel actuel.

Je considère que mes objectifs sont atteints! Je reviens au Québec avec des idées pour transformer des sites événementiels en tiers-lieux éphémères, que ce soit par la mutualisation des ressources, l’hybridation des lieux ou la libre contribution de la population. Lors de l’atelier sur le burn-out dans le milieu des tiers-lieux et de l’atelier de co-création d’un tiers-lieu, j’ai noté plusieurs solutions que je souhaite essayer. Une visite de co-habitat à quelques pas des Halles de la Cartoucherie m’a permis d’en apprendre davantage sur ce modèle innovant, les processus démocratiques en tiers-lieu résidentiel et les enjeux financiers liés à ce modèle.

Mon principal apprentissage est que, avec les tiers-lieux, on redevient acteur de notre économie plutôt que de rester passif. On agit! En une semaine, nous avons discuté, débattu et co-créé sur une variété de sujets. Je reviens au Québec inspiré à faire mieux et motivé à m’impliquer davantage. Je souhaite participer à des projets qui viennent combler les lacunes ou les oublis de nos institutions publiques.

De plus, d’un point de vue personnel, mes discussions avec plusieurs membres de la délégation et l’atelier sur le burn-out m’ont convaincu de ralentir et de prendre moins de contrats afin d’éviter de m’épuiser dans le futur.

Je suis heureux de pouvoir dire que je ressors de cette expérience avec un réseau plus étoffé, que ce soit avec les membres de la délégation québécoise avec qui j’aimerais co-créer localement, les membres de mon industrie en France et au Québec, ainsi que de nouveaux amis belges avec qui j’ai de nombreuses discussions à poursuivre sur la muséologie, la musique, et bien plus encore !

Témoignage de Maxime Bérubé

L’événement « Faire Tiers-Lieux » était très complet, il y en avait pour tous les goûts au niveau des sujets et c’était bien d’avoir plusieurs façons d’apporter les choses (conférences, débats, etc.). Les visites sur le terrain étaient bien organisées et cela apportait du concret.

Le lieu a été bien choisi (bien desservi, nourriture à proximité, locaux, etc.). Événement propice aux rencontres et échanges. Événement bien organisé (sauf manque de planification en ce qui concerne le grand nombre d’inscriptions)
J’ai atteint les principaux objectifs de ma participation qui était:
– En connaître davantage sur les tiers lieux
– Élargir mes contacts en la matière
– Appliquer le savoir-faire (certaines notions) appris lors de l’évènement dans mon milieu de travail
– Transmettre les informations à mes collègues.

Ce fut une très belle expérience! Encore une fois merci! Elle m’a permis de tisser des liens avec des individus qui ont de l’intérêt pour les tiers lieux. Cela m’a aidé à en apprendre davantage sur le sujet et repartir avec des outils pour atteindre tous mes objectifs. Cela m’a permis de voir concrètement ce qui se faisait ailleurs via les visites sur le terrain. Je suis réparti avec la tête remplie d’idée.

L’évènement nous permet d’élargir notre réseau de contacts si jamais nous avons besoin d’avoir de l’information, si nous avons des questions ou bien si nous voulons créer un partenariat.

Témoignage de Lorraine Thilloy

Les activités organisées dans la cadre de l’événement ainsi que les personnes rencontrées (au sein de la délégation LOJIQ/OFQJ/BIJ et lors de l’événement) ont grandement alimenté ma réflexion concernant aussi bien le déploiement d’un réseau (ou fédération) de tiers-lieux au Québec (voire en francophonie) que mon projet personnel cherchant à associer formation (à un savoir-faire) et développement de l’esprit critique.

Je souhaitais en apprendre davantage sur le rôle, les intentions et la perception de France Tiers-Lieux (notamment vis-à-vis de l’ANTL) ainsi qu’à mieux connaître la variété des tiers-lieux de formation, leurs modèles d’affaires, leur écosystème et leurs difficultés.

Mes objectifs initiaux ont été amplement dépassés : ma réflexion a mûri et j’aimerais à présent effectuer un travail d’analyse pratique dans le cadre de mon devoir de fin d’études (maîtrise en administration publique à l’ENAP) afin d’inspirer les pouvoirs publics locaux, de mettre en valeur les spécificités québécoises et d’alimenter un possible réseau francophone de tiers-lieux.
À titre personnel, cette mission m’a permis de bénéficier d’un temps privilégié, entièrement dédié à la réflexion sur des sujets qui me tiennent à cœur et autour desquels je songe à greffer une activité professionnelle. J’ai trouvé un véritable répondant qui jusqu’à présent m’avait manqué, j’en ai été particulièrement stimulée. Cela aura achevé de me convaincre de poursuivre mon projet professionnel et d’élaborer un premier travail d’analyse approfondi, dans le cadre de ma maîtrise en administration publique. Au-delà des seuls tiers-lieux de formation, c’est la multiplicité des interfaces que les tiers-lieux proposent entre les sphères publiques et privées qui retient mon attention : j’aimerais rédiger mon devoir de fin d’étude sur ce sujet et envisage d’approcher le TIESS à titre d’organisme mandataire. Il me faut néanmoins établir le périmètre de ma future analyse afin que mon travail puisse soutenir les initiatives locales et non se contenter d’un simple recensement (quoiqu’une cartographie, pour le moment existant à l’état d’ébauche, serait nécessaire).

J’ai eu l’occasion d’en faire part à l’équipe de l’OFQJ et m’autorise à le réitérer ici : j’ai été très agréablement surprise par la richesse des profils de notre délégation internationale. Toutes et tous avides d’échanges, nous avons noué des liens qui gagneront à être étoffés dans le futur, notamment en poursuivant la réflexion sur un possible réseau francophone des tiers-lieux.

Lors de l’événement, j’ai aussi eu l’occasion de rencontrer des porteurs de projets en France et en Belgique et espère avoir l’occasion de m’inspirer de leurs activités : les canaux sont ouverts et une multitude de possibilités se dessine…l’année 2025 s’annonce prometteuse !

Témoignage de Souhaib Merabet

Mes premières impressions sur l’événement ont été extrêmement positives et marquantes dès le début. Ce qui m’a frappé en arrivant, c’est l’énergie collective et l’engagement palpable des participant‧es, tous venu‧es de différents horizons. L’organisation a été fluide et bien structurée, ce qui a permis de créer un environnement propice aux échanges et à la réflexion. J’ai été immédiatement captivé par la diversité des intervenant‧es, qu’il s’agisse des tables rondes ou des ateliers pratiques, qui ont abordé des sujets variés avec une grande pertinence. L’atmosphère générale était conviviale, tout en restant stimulante, ce qui a facilité la prise de contact avec d’autres professionnels et acteurs engagés. Il y avait un sentiment d’appartenance à un collectif motivé, prêt à partager ses expériences et ses connaissances, et à apprendre les uns des autres. Cette impression d’ouverture et de coopération m’a donné une vision concrète de l’importance et du potentiel des tiers-lieux comme moteurs d’innovation sociale et territoriale, moi qui n’étais pas expert avec le concept des tiers-lieux avant mon départ.

L’endroit choisi pour l’événement (Les Halles de la Cartoucherie) était tout simplement idéal, notamment en raison de sa taille. Le lieu offrait un espace vaste, ce qui a permis d’accueillir un nombre conséquent de participants tout en conservant une atmosphère agréable et fluide. Dès mon arrivée, j’ai été surpris par l’ampleur de la rencontre, surtout parce que je ne m’attendais pas à voir autant de monde. Cette affluence a renforcé l’impression que l’événement était un carrefour important pour les acteurs des tiers-lieux, attirant des professionnels et des passionnés venus de divers secteurs. Le grand espace a non seulement permis une bonne circulation entre les différentes activités, mais il a aussi favorisé des échanges spontanés entre participant‧es, que ce soit dans les salles dédiées aux ateliers ou dans les espaces de réseautage informels.

Aux Halles de la Cartoucherie, l’aménagement des différents espaces et salles était particulièrement bien pensé, offrant une véritable flexibilité tout au long de l’événement. Ce qui m’a beaucoup plu, c’est que plusieurs ateliers se déroulaient en même temps à chaque moment de la journée, ce qui permettait de choisir librement entre des activités variées en fonction de mes intérêts et de mes priorités. Cette configuration a donné un vrai sentiment de liberté, car je pouvais personnaliser mon expérience en naviguant entre des thématiques diverses, qu’il s’agisse de tables rondes, d’ateliers pratiques ou de visites de lieux.

L’un des principaux objectifs de ma participation était d’approfondir ma compréhension des tiers-lieux et de leur fonctionnement, car je suis particulièrement intéressé par leur rôle dans l’innovation sociale et la collaboration communautaire. Je voulais surtout découvrir des exemples concrets de projets réussis et les meilleures pratiques mises en œuvre dans différents contextes.

Un autre objectif essentiel était de développer mon réseau, au-delà des frontières québécoises. Je voulais rencontrer d’autres participant‧es et intervenant‧es qui partagent mes intérêts, afin d’échanger des idées et d’explorer d’éventuelles collaborations futures. Je pensais que cet événement serait l’occasion idéale de tisser des liens avec des acteurs clés du domaine, et je voulais maximiser ces opportunités de réseautage – et je ne m’étais pas trompé !

Enfin, je cherchais à m’inspirer pour des projets que je pourrais initier dans mon propre environnement. En assistant à des ateliers et des discussions, je voulais recueillir des idées novatrices que je pourrais appliquer dans mes activités et ainsi contribuer à la dynamique des tiers-lieux dans ma communauté.
Dans l’ensemble, ma participation visait à combiner apprentissage, mise en réseau et inspiration pour enrichir mes propres projets futurs.
Je peux dire que j’ai pleinement atteint mes objectifs. Tout d’abord, j’ai acquis une compréhension approfondie des tiers-lieux et de leur fonctionnement grâce aux différents ateliers et présentations auxquels j’ai assisté. Les intervenant‧es ont partagé des expériences concrètes et des études de cas qui ont éclairé le rôle essentiel que ces espaces jouent dans l’innovation sociale, et cela m’a permis d’intégrer de nouvelles idées dans ma réflexion.

En ce qui concerne le développement de mon réseau professionnel, j’ai également eu beaucoup de succès. J’ai rencontré de nombreuses personnes passionnées par les tiers-lieux, et j’ai eu l’occasion d’échanger des coordonnées avec des participant‧es et des‧es qui pourraient être des alliés précieux dans mes projets futurs. Les discussions informelles et les moments de réseautage m’ont permis de créer des liens significatifs et d’explorer des pistes de collaboration. Je repars avec une quarantaine de nouveaux contacts sur WhatsApp ou Linkedin ! La prochaine étape maintenant serait de passer à l’action au niveau de mon arrondissement !

Sur le plan personnel, j’ai eu la chance de croiser des personnes inspirantes, engagées et passionnées, ce qui m’a poussé à réfléchir davantage à mon rôle au sein de ma communauté et à ma capacité à contribuer à des projets collectifs. Les échanges variés de perspectives ont élargi mes horizons et m’ont encouragé à sortir de ma zone de confort, me faisant envisager des approches et des solutions novatrices pour relever des défis locaux. Étant de nature plutôt réservée et timide, cette expérience internationale a également été déterminante pour moi sur ce plan.

D’un point de vue professionnel, l’événement m’a permis de renforcer mes compétences en matière de réseautage et de collaboration. J’ai acquis des outils pratiques et des méthodes que je pourrai appliquer dans mes futurs projets. Les discussions approfondies sur les meilleures pratiques et les retours d’expérience des intervenant‧es ont suscité en moi des idées concrètes et des stratégies que je compte mettre en œuvre dans mon propre contexte. De plus, les contacts établis durant l’événement ouvrent la voie à d’éventuelles collaborations et opportunités professionnelles, ce qui représente un atout précieux pour le développement de ma carrière.

Le seul point négatif que je soulignerais est que l’événement était à mon sens trop centré sur le contexte français. Heureusement, la présence de notre délégation a permis de faire des parallèles avec la situation et les initiatives existantes chez nous au Québec, ce qui a enrichi notre expérience globale.
Les organisatrices de l’OFQJ ont aussi beaucoup aidé en partageant la signification de certaines abréviations en temps réel. Merci à elles !

J’ai réussi à établir des liens significatifs pour l’avenir lors de cet événement. Les interactions avec d’autres participant‧es, intervenant‧es, organisatrices et organisateurs ont été particulièrement enrichissantes. J’ai eu l’opportunité de discuter avec des personnes partageant des intérêts similaires et des objectifs communs, ce qui a favorisé des échanges fructueux. Ces conversations m’ont permis d’identifier des partenaires potentiels pour des projets futurs et d’explorer des idées de collaboration. Ce qui m’a le plus aidé, ce sont sans aucun doute les échanges que j’ai pu avoir lors des pauses café, des déjeuners et des moments plus décontractés le soir. Ces moments ont favorisé des discussions authentiques et enrichissantes, loin du formalisme des sessions de travail. Je repars non seulement avec des contacts professionnels, mais aussi avec de véritables amitiés. J’ai eu la chance de tisser des liens forts avec des participant‧es venu‧es notamment de Bastia et de Pau en France, de Bruxelles en Belgique, ainsi que du Togo. Ces rencontres m’ont permis de découvrir d’autres cultures et perspectives, et je suis convaincu que ces amitiés contribueront à enrichir mon parcours à l’avenir.

Je suis impatient de voir comment ces nouvelles relations pourront évoluer dans le futur.

En savoir +

Découvre le programme Engagement citoyen de LOJIQ.

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