Lydia De Lachevrotière revient de sa participation au Sommet des femmes qui s’est tenu en Nouvelle-Écosse le mois dernier dans le cadre du Congrès mondial acadien. Elle a eu l’opportunité de présenter son parcours de jeune entrepreneure. Au retour de son séjour en Acadie, elle nous accordé une entrevue.

À 20 ans, tu as eu le courage de fonder ta première entreprise, le Bistro Social. Peux-tu nous parler des défis que tu as rencontrés en te lançant en affaires si jeune?

Lydia De LachevrotièreSe lancer en affaires à 20 ans était à la fois une aventure passionnante et un défi de taille. L’idée de créer “Le Social” est née de ma passion pour la restauration et de mon désir de créer un espace communautaire où les gens pourraient se réunir et partager des moments de convivialité. Malgré mon jeune âge, j’avais une vision claire de ce que je voulais accomplir et j’étais déterminée à y parvenir. J’ai commencé par élaborer un plan d’affaires solide, en m’assurant de comprendre les besoins du marché et en analysant la concurrence. Le processus de démarrage a été exigeant, mais la passion et la persévérance m’ont poussée à continuer, même lorsque les défis semblaient insurmontables.

Il a dû y avoir des obstacles, des contraintes…Comment les as-tu affrontés?
L.De.L.Absolument, les obstacles ne manquaient pas. Que ce soit le financement initial, les difficultés liées à la gestion d’une équipe, ou les imprévus économiques comme la crise de l’inflation, chaque étape a présenté son lot de défis. Pour les surmonter, j’ai appris à être résiliente et à m’entourer des bonnes personnes. Mon partenariat avec une amie proche a été essentiel pour naviguer dans les eaux parfois turbulentes du monde des affaires. Nous avons travaillé dur pour maintenir une vision commune et surmonter les moments difficiles ensemble. J’ai également appris à rester flexible et à adapter mon modèle d’affaires en fonction des réalités du marché.

Passe de Lydia au CMAcadien

On imagine que tu ressens également beaucoup de fierté, n’est-ce pas?
L.De.L.Il y a un sentiment de fierté immense lorsque l’on voit une idée passer de la conception à la réalité, surtout à un si jeune âge. L’ouverture de la première succursale de “Le Social” et, plus tard, l’expansion à une deuxième succursale, ont été des moments marquants pour moi. C’était la preuve que, malgré les doutes et les défis, mon travail acharné et ma passion pouvaient mener à quelque chose de concret et de réussi. Ce succès m’a non seulement donné confiance en mes capacités entrepreneuriales, mais m’a également montré que l’âge n’est pas un obstacle lorsqu’on a une vision claire et la détermination de la réaliser.

Tu es venue au Sommet des femmes du Congrès mondial acadien pour expliquer ton parcours inspirant. Quelques leçons apprises et conseils peux-tu donner à d’autres jeunes futurs entrepreneurs ?
L.De.L.Les leçons les plus importantes que j’ai apprises sont celles de la résilience, de la persévérance, et de l’importance de bien s’entourer. L’entrepreneuriat est un voyage semé d’embûches, mais chaque défi est une opportunité d’apprendre et de grandir. Mon conseil aux jeunes entrepreneurs est de ne jamais sous-estimer la puissance de leur vision et de leur passion. Il est crucial de rester fidèle à sa mission tout en étant flexible dans la manière de l’atteindre. De plus, il est important de ne pas hésiter à demander de l’aide, à chercher des mentors et à construire un réseau solide. Chaque expérience, bonne ou mauvaise, contribue à façonner un entrepreneur plus fort et plus sage.

Et finalement, le soutien de LOJIQ dans tout ça… ?
L.De.L. – « Le soutien de LOJIQ a été inestimable dans mon parcours. Leur encouragement et les opportunités qu’ils offrent aux jeunes entrepreneurs m’ont permis d’accéder à des ressources et à des réseaux qui ont facilité ma croissance professionnelle. Participer au Sommet des femmes du Congrès mondial acadien est une autre preuve de leur engagement à soutenir les jeunes leaders. LOJIQ m’a permis non seulement de développer mes compétences, mais aussi de partager mon expérience et d’inspirer d’autres jeunes à poursuivre leurs propres rêves. »

Propos recueillis par Sergio Aso

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