Huit jeunes engagé·es pour une société plus juste et solidaire sont de retour au Québec après leur participation au Festival Faire Autrement. Cette biennale internationale dédiée aux expériences citoyennes et innovantes s’est tenue du 30 mai au 2 juin au Familistère de Guise, en France. Eléonore Saumier, de la section France de l’OFQJ, les a accompagnés durant les 2 premiers jours du festival.

Des enjeux tels que le logement, les transports, l’alimentation, la santé, le travail, la consommation, l’éducation, la culture et bien d’autres ont été au cœur des débats du festival. Chaque jour, 2 thématiques différentes étaient à l’agenda :
30 mai : Objectifs du développement durable et Entreprises et régénération
31 mai : Nouveaux territoires de l’éducation et Associations et démocratie
1er juin : Lieux hybrides et communs de proximité et Coopération et transitions justes

La participante Valérie Babin, soutenue par la section Québec de l’OFQJ, avait pour objectif de « découvrir les manières de faire et les réflexions françaises sur la mobilisation citoyenne des enjeux de justice écologique et sociale, et d’échanger avec des personnes aux parcours et aux cultures variés pour repenser nos engagements. »

Elle a participé à un atelier intitulé À quoi ressemblera notre quotidien en 2030, qui avait pour but d’imaginer le futur de manière réaliste. Selon ses propres mots, « ce fût l’occasion de se pencher sur les actions prioritaires à mettre en place pour atteindre cet idéal de justice sociale et écologique que nous avons pris le temps de visualiser ensemble. Je pense que ce type d’atelier est aussi une piste d’action forte pour apporter un nouveau récit vis-à-vis des changements de société que nous devons réaliser : un récit porteur de sens et de beauté. Plutôt que de penser la transition comme une perte, ce type d’atelier permet de voir tout ce qu’on peut gagner à travers ces changements. »

Yuan Michaud, originaire de Québec, n’était pas familière avec le concept de tiers-lieu À la suite de quelques visites de tiers-lieux à Guise, elle nous avoue que : « J’ai envie m’informer sur les mobilisations citoyennes dans mon quartier sur la mise en place de ce type d’espace. Je souhaite participer à leur mise en place, que ce soit en appuyant les groupes ou en participant moi-même à la réalisation du projet. »

Ce qu’Anne Guay retient le plus de son passage en France, ce sont « les liens créés avec la plupart des participants du programme de LOJIQ et avec certaines personnes françaises sur le site du Familistère. Tout cela dans un décor pittoresque – le village de Guise – et rempli de sens de par son engagement citoyen historique! »

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