LOJIQ aux Journées de la relève en recherche

LOJIQ a soutenu plusieurs étudiants de 2e et 3e cycle pour qu’ils puissent participer sans frais à la semaine de conférences et d’ateliers et 4 témoins pour un midi-discussion sur les impacts de la non-mobilité sur les projets de recherche et la santé mentale en général.

À l’occasion des Journées de la relève en recherche de l’Acfas, LOJIQ et l’Acfas ont procédé, le 26 octobre dernier, à la signature d’un accord-cadre visant à promouvoir la coopération et la mobilité dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Cette entente entre LOJIQ et l’Acfas propose de nouvelles opportunités à la relève scientifique, dont la réalisation de stages professionnels ou encore la possibilité de participer à des colloques internationaux et nationaux. Des thématiques actuelles sont privilégiées comme la gestion de l’eau ou encore la communication scientifique.

En tant que coordonnatrice des J2R à l’Acfas, je suis extrêmement contente de la participation des jeunes de la relève à notre événement. Crise sanitaire mondiale oblige, nous avons dû adapter l’expérience en format virtuel et les participants étaient tout autant au RDV! Les échanges dont nous avons été témoins, en particulier ceux du midi-discussion en collaboration avec LOJIQ, étaient riches. Ils ont vraiment démontré le besoin qu’a la relève de briser son isolement, mais aussi sa force et sa résilience face à cette situation sans précédent. Je crois de plus en plus qu’il faut donner l’espace aux jeunes pour s’exprimer et réseauter. Les partenariats tels que celui de LOJIQ et de l’Acfas peuvent permettre la création de cet espace.

Sabrina Giroux, chargée de projets à l’Acfas et organisatrice de l’événement

LOJIQ a entamé un chantier de réflexion sur les besoins des jeunes de la relève en recherche en juin dernier. Il nous apparaissait crucial d’évaluer l’impact de nos programmes sur l’accès à des terrains, à des rencontres importantes, à des opportunités de rayonnement, à l’achèvement de projets de recherche et de publication et dans son ensemble sur le développement de la carrière des jeunes qui se destinent à la recherche scientifique. Être présent et à l’écoute est pour nous, la voie à suivre pour pouvoir bien les accompagner et suivre l’évolution de leurs besoins. Très touchés par la crise actuelle, il convenait de prendre un temps d’arrêt avec eux, pour ventiler et s’inspirer de stratégies mises en place par les étudiants eux-mêmes pour rebondir et accroitre leur résilience. Merci à l’Acfas de son ouverture et de la place qu’ils nous ont fait dans leur programmation. Longue vie à notre partenariat qui ne fait que commencer! Et à vous les jeunes de la relève, osez nous partager vos besoins, vos rêves et vos attentes pour que nous puissions rester au diapason et créer ensemble!

Geneviève Fradette, coordonnatrice Mobilité étudiante à LOJIQ et modératrice aux J2R

L’invitation de LOJIQ à participer à un midi-discussion au cours du J2R était une expérience enrichissante pour moi et mon parcours académique. Cet évènement virtuel était l’un des 1ers auxquels j’ai participé depuis le début de la pandémie et j’ai trouvé l’approche extrêmement intéressante. En effet, ce midi-discussion apportait une vision plus humaine de ce que nous vivons présentement.  La discussion tournant autour d’une problématique qui nous touche tous a permis de montrer à nous et aux  participants que nous ne sommes pas seuls et qu’il était normal d’avoir des hauts et des bas dans cette période d’incertitude. Cette discussion était encore plus intéressante, car il était possible de voir, non seulement des similarités, mais aussi des différences dans la réalité que nous vivons. Ceci a permis de voir les défis et les solutions de tous et de nous donner des pistes et des idées pour gérer les problèmes que nous vivons. Sur ce, sachant que la santé psychologique est un sujet extrêmement crucial chez les étudiants des cycles supérieurs, j’ai grandement apprécié ce midi-discussion et je trouve que d’autres évènements de ce genre devraient avoir lieu dans le futur.

Jessica Youwakim, Candidate au doctorat en dans le laboratoire du Dre Girouard, Université de Montréal et vice-présidente du comité étudiant du Réseau Québécois de Recherche sur le Vieillissement

La période de rédaction du doctorat est souvent décrite – et vécue – comme une période très solitaire, alors que la bulle de la rédaction et les pressions du doctorat dictent le quotidien et mène à un isolement. Avec la COVID-19, cette dynamique est d’autant plus présente alors que les lieux publics où il était possible d’écrire tout en étant entouré sont limités, voire inexistants. De plus, la présente pandémie a ajouté de nombreux défis. Avoir l’occasion de discuter de ces enjeux dans le cadre d’une table-ronde organisée par LOJIQ, échanger sur les difficultés, mais également les stratégies de résilience, a permis de déconstruire, le temps d’un midi, cet isolement accru. En tant que panéliste, partager mon expérience, mes défis et mes pistes de solution m’a permis de faire le point sur mon parcours des derniers mois, alors que les questions et l’impression d’aider d’autres personnes, soit à mettre des mots sur ces émotions qui nous habitent ou dans des défis vécus, était gratifiant. Toutefois, il importe de ne pas percevoir la résilience des étudiants à la maîtrise et au doctorat comme une confirmation de l’absence de rôle à jouer par les universités et que le poids des défis de la COVID-19, qui repose actuellement entièrement sur les étudiants, sera mieux partagé.

Andréanne Bissonnette, candidate au doctorat en sciences politiques à l’Université du Québec à Montréal, associée à la Chaire Raoul-Dandurand

Ma 1re participation aux J2R de l’Acfas aura été très bénéfique et instructive tant sur les plans professionnel, académique que personnel. J’étais contente de recevoir des témoignages de jeunes professeurs, de chercheurs à l’extérieur de la sphère universitaire, d’étudiants au doctorat, d’experts de l’encadrement aux cycles supérieurs pour partager des faits et des éléments concrets sur les réalités et les principales préoccupations que nous avons tous comme étudiants aux cycles supérieurs. Je n’hésiterai pas à participer de nouveau à des activités organisées par l’Acfas et LOJIQ au cours de mon cheminement.

Marie-Pier Jolicoeur, candidate au doctorat en droit à l’Université Laval

 

Je tiens à remercier LOJIQ pour son soutien pour ma participation aux J2R de l’Acfas. J’ai assisté à quelques ateliers dont celui de M. Christian Bégin sur Réussir ses études doctorales : une méthodologie absolument pas positiviste! que j’ai particulièrement apprécié. J’y ai appris plusieurs trucs que je vais désormais utiliser lors de mes rencontres avec ma directrice et lors de mes lectures. Cet atelier en particulier m’a fait réaliser que je n’étais pas seule à vivre le « trou noir » du bureau du directeur/directrice et que de ce fait, il fallait se doter d’outils pour pallier ce problème.

Valérie Bessette, candidate au doctorat en sciences géographiques à l’Université Laval, associée à la Chaire de recherche en partenariat sur l’attractivité et l’innovation en tourisme (Québec et Charlevoix)

 

Les journées de la relève en recherche ont constitué une occasion en or d’aborder différentes thématiques liées à notre milieu professionnel. Cependant, l’élément que je retire et qui m’a fait le plus de bien est le sentiment d’avoir pu discuter avec mes pairs des interrogations quant à nos activités, choix, orientations, etc. La formule à distance de cette année particulière aura facilité les échanges tout au long des ateliers et je dois dire que je me suis même surprise à préférer cette formule. J’aurais souhaité avoir assisté à un événement semblable au tout début de mon aventure doctorale : je crois que mes méthodes de travail en auraient bénéficié grandement. Merci encore pour cette belle semaine d’introspection à l’Acfas et à LOJIQ pour son soutien!

Andréanne Lavoie, candidate au doctorat en biologie végétale à l’Université Laval

En tant qu’étudiante à la maîtrise en biochimie à l’Université Laval, je m’intéresse à la génétique, l’évolution et la communication scientifique. J’ai récemment eu le soutien de LOJIQ pour participer aux J2R de l’Acfas. J’ai beaucoup apprécié que le format favorise les échanges entre participants provenant de divers domaines de recherche. J’ai été agréablement surprise d’apprendre que la vulgarisation sera davantage considérée dans l’évaluation des demandes de bourse. J’ai aussi apprécié être initiée aux rôles joués par les différents acteurs en sciences lors du réseautage du FRQ. J’ai été fascinée de voir la diversité des entités interagissant et l’éventail des possibilités de carrières pour les étudiants gradués. Je retiens que pour bien promouvoir la recherche en français, il faut être passionné, diversifier ses compétences et adapter son message à son public!

Marika Drouin, étudiante à la maitrise en biochimie à l’Université Laval